EN BREF
  • 🔍 Se remettre constamment en question : Une habitude née des critiques répétées qui sapent la confiance en soi.
  • 🙇‍♂️ S’excuser sans raison valable : Un réflexe issu de l’idée que l’on est toujours de trop.
  • 🎯 Avoir du mal à accepter les compliments : Les éloges sont perçus avec méfiance en raison du biais de négativité.
  • 🤝 Se sentir responsable des émotions des autres : Une tendance à vouloir plaire pour éviter les conflits émotionnels.

Les mots ont un pouvoir immense. Pour ceux qui ont grandi avec un parent rabaissant, ce pouvoir peut influencer profondément leur vie d’adulte. Les critiques constantes, parfois déguisées en « amour dur », laissent des traces indélébiles sur l’estime de soi et la manière d’interagir avec le monde. Les habitudes ancrées dans l’enfance ne s’effacent pas simplement avec l’âge, elles se manifestent dans notre comportement quotidien, nos relations et notre dialogue intérieur. Ce texte explore huit habitudes courantes développées par ceux qui ont été rabaissés dans leur enfance, offrant un aperçu des défis auxquels ils font face et des moyens de les surmonter.

Se remettre constamment en question

Vivre sous le regard critique d’un parent peut installer un doute de soi permanent. Les phrases répétées telles que « Ce n’est pas assez bien » ou « Pourquoi ne peux-tu pas être plus comme untel ? » érodent la confiance en soi. Avec le temps, cela mine la capacité à faire confiance à son propre jugement. Ainsi, prendre une décision, même mineure, peut devenir un véritable défi. Les personnes concernées ont tendance à :

Relation avec une femme mariée : comprendre les enjeux et conséquences

  • Trop analyser chaque choix
  • Craindre de faire une erreur
  • Rechercher constamment l’approbation des autres

Ce n’est pas un manque de capacité à décider, mais plutôt un héritage de l’enfance où la confiance en soi a été systématiquement sapée. Cette habitude est difficile à briser, mais elle peut être surmontée avec un travail conscient sur l’estime de soi.

5 signes révélateurs que votre ex est amer : comment les identifier ?

S’excuser même sans avoir tort

Pour beaucoup, s’excuser devient un réflexe, même sans raison valable. Un simple « désolé » peut surgir lorsqu’on est bousculé, lorsqu’on pose une question ou lorsqu’on occupe de l’espace. Ce comportement découle de l’idée inculquée que l’on est toujours de trop, gênant, et que s’excuser est un moyen d’éviter le conflit. Même à l’âge adulte, ce réflexe persiste, mais il est possible de le remettre en question en se demandant : « Ai-je réellement fait quelque chose de mal ? » La réponse est souvent négative, ce qui permet de se libérer peu à peu de ce fardeau injustifié.

Créer une photo de profil stylée : secrets et astuces

Avoir du mal à accepter les compliments

Pour ceux qui ont reçu plus de critiques que d’éloges, les compliments peuvent sembler étranges. Au lieu de les accepter, ils peuvent être minimisés ou ignorés, parfois même perçus comme des pièges. Cela est lié au biais de négativité, qui nous pousse à accorder plus de poids aux expériences négatives. Si un parent rabaissant a ancré des messages dévalorisants, il est possible de reprogrammer cette perception. Cela nécessite de reconnaître la valeur des compliments et d’apprendre à les accueillir avec gratitude.

Se sentir responsable des émotions des autres

Grandir avec un parent qui critique ou qui fait croire que son bonheur dépend de l’enfant peut amener à marcher sur des œufs. Dès le plus jeune âge, ces enfants développent la capacité de détecter les moindres changements d’humeur et adaptent leur comportement pour éviter de contrarier le parent. À l’âge adulte, cela se traduit souvent par une envie excessive de plaire et un sentiment de culpabilité si quelqu’un est contrarié, même si cela n’a rien à voir avec eux. Cette habitude, bien que compréhensible, est épuisante et nécessite une prise de conscience pour être surmontée.

La guérison commence par la prise de conscience

Les habitudes développées après une enfance sous le joug d’un parent rabaissant ne se dissolvent pas facilement, mais la prise de conscience est le premier pas vers la guérison. En reconnaissant ces schémas, il est possible de commencer à les changer. Remettre en question le critique intérieur, accepter la gentillesse sans méfiance, et se rappeler que la valeur personnelle ne dépend pas des réalisations sont des étapes essentielles pour avancer. Comme le souligne la psychologue clinicienne Lisa Firestone : « Nous n’avons peut-être pas eu le choix de la manière dont nous avons été blessés, mais nous avons le choix de la manière dont nous guérissons. » Êtes-vous prêt à faire ce choix et à amorcer ce chemin vers la guérison personnelle?

Ça vous a plu ? 4.5/5 (22)

Partagez maintenant.

Lynda Fournier est diplômée de la Sorbonne et spécialisée en Search Marketing. Avec dix années d’expérience en rédaction web, elle allie expertise technique et sens de la narration pour explorer des thématiques liées à la psychologie, au développement personnel et aux comportements humains. Sa plume attentive met en lumière les tendances et questionnements contemporains avec clarté et pertinence. 📩 Pour toute question ou collaboration, contactez-la à [email protected]

6 commentaires
  1. françois9 le

    Je trouve cet article fascinant. Qui aurait cru que nos habitudes d’adulte sont si influencées par notre enfance ?

  2. valérie7 le

    Merci pour cet article éclairant. Ça m’a vraiment permis de voir certaines de mes habitudes sous un nouveau jour.

  3. caroline_mémoire9 le

    Je suis sceptique… Peut-on vraiment blâmer notre enfance pour tout ce qui va mal dans notre vie d’adulte ?

Publiez votre avis